lundi 29 décembre 2008

Ushuaïa Nature : Un jour, la Terre s'est noyée

Jeu Ushuaia - Partez à l'aventure au bout du mondeCe soir lundi 29 décembre sera diffusé le 38ème épisode d'Ushuaïa Nature intitulé "Un jour, la Terre s'est noyée" et présenté par Nicolas Hulot depuis les Caraïbes. Ce numéro est consacré aux îles de la mer des Caraïbes, près des Bahamas. Si actuellement la zone des Caraïbes est peuplée d'îles, en particulier de nombreux petits atolls, cela n'a pas toujours été le cas. Suivant le rythme du climat et des différentes périodes de glaciation et de réchauffement, les terres de cette région se sont retrouvées tantôt émergées, tantôt inondées. De nombreuses espèces se sont éteintes ou se sont adaptées suite à ces bouleversements climatiques, notamment il y a 65 millions d'années lors d'une des extinctions massives qu'a connu la planète. C'est à cette époque qu'un changement climatique radical s'est produit conduisant à l'extinction de la moitié des espèces vivantes, dont les dinosaures, et signant la fin de l'ère du Crétacé.

Somptueux océansUshuaïa vous emmène dans ce reportage des Bahamas au Mexique en passant par Cuba à la découverte des trésors biologiques de cette région. Vous y verrez par exemple des espèces qui ont survécues dans des niches écologiques tel que le poisson-crocodile tout droit sorti de la préhistoire. Dans ce numéro vous pourrez également admirer requins, dauphins et poissons multicolores de la mer des Caraïbes, les crocodiles de Cuba vivant dans les eaux douces des îles des Bahamas ou encore les chauve-souris vampires. De très belles images en perspective ! D'autant plus qu'on ne sait pas si ces merveilles de la nature perdureront encore longtemps, les récifs coralliens étant des zones fragiles et fortement menacés par les changements climatiques actuels, ainsi que par diverses pollutions et la surpêche. Le syndrôme du Titanic de Nicolas HulotUn rapport de l'Unesco publié en 2005 indiquait que les récifs coralliens des Caraïbes avaient déjà perdus presque 80% de leur couverture, et ceux qui restent sont bien souvent endommagés. Bien que ne couvrant que 0,2% de la surface des océans de la Terre, les récifs coralliens abriteraient environ 25% des espèces marines. Si nous ne voulons pas assister à une nouvelle extinction massive d'espèces, il est grand temps d'agir !

Diffusion : lundi 29 décembre 2008 à 20h50 sur TF1

dimanche 28 décembre 2008

Plus de 1000 nouvelles espèces découvertes au Mékong

Plus de 1000 nouvelles espèces découvertes au Mékong - WWFUne bonne nouvelle en cette fin d'année 2008 : le WWF vient de publier le rapport "Premières découvertes dans la région du grand Mékong", fruit de recherches menées sur 10 ans (de 1997 à 2007), faisant état de l'identification de 1068 nouvelles espèces végétales et animales. Ces recherches, conduites par le programme Grand Mékong du WWF, ont portées sur les six pays traversés par le fleuve Mékong : la province du Yunnan au Sud de la Chine, la Birmanie, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Le Mékong, qui parcourt plus de 4000 km, reste encore méconnu à certains endroits de par la difficulté d'accès. C'est principalement dans des zones de jungle inexplorées et dans des zones humides que ces nouvelles espèces ont été découvertes.

Dragon millipède (Desmoxytes purpurosea) en Thaïlande - photo © Somsak Panha Araignée bien velue (Heteropoda dagmarae) - photo © Peter Jager Plante vivace du Laos (Aeschynanthus mendumiae)


Animaux en péril autour du monde avec le WWF pour protégerLes espèces présentées par le rapport sont ainsi réparties : 519 plantes, 279 poissons, 88 grenouilles, 88 araignées, 46 lézards, 22 serpents, 15 mammifères, 4 oiseaux, 4 tortues, 2 salamandres et 1 crapaud. Parmi ces découvertes, certaines sont de taille comme l'Heteropoda maxima, la plus grande araignée chasseuse au monde dont les pattes peuvent atteindre jusqu'à 30 cm de long qui a été identifiée au Laos en 2001. D'autres découvertes sont aussi très surprenantes : le Kha-nyou (Laonastes aenigmamus), un petit rongeur d'un groupe d'espèces que l'on croyait éteint depuis 11 millions d'années, a été repéré dans un marché local au Laos en 2005, ou encore un crotale vert arboricole (Trimeresurus vogeli) découvert sous la toiture d'un restaurant dans le parc national thaïlandais Khao Yai.

Global 200, Nature sans frontières - WWFToutes ces découvertes sont d'importance et sont un signe positif pour la biodiversité à une époque où l'on fait (malheureusement) si souvent état d'espèces qui disparaissent ou qui sont menacées d'extinction. Le Mékong, qui selon le WWF est le fleuve le plus riche en biodiversité (avant l'Amazone), est donc un véritable trésor biologique qu'il faut conserver. 60 millions de personnes vivent sur les bassins versants de ce fleuve, la pression des activités humaines sur le Mékong est ainsi considérable et la région doit faire face à de nombreuses menaces écologiques : déforestation, braconnage et commerce illégal d'animaux (tigres, primates, éléphants...), pollution de l'eau... Si la découverte de ces espèces est une bonne nouvelle, l'enjeu maintenant est de protéger les éco-systèmes du Mékong et d'arriver à trouver un équilibre avec les activités des populations locales.

Vous pouvez consulter le rapport "Premières découvertes dans la région du grand Mékong" (en anglais uniquement) sur le site du WWF.

Vu du ciel - Coffret intégral - par Yann-Arthus BertrandEn parlant de biodiversité et de forêts, à signaler pour ceux qui n'auraient pas vu le reportage "Vu du ciel : l'Appel de la forêt" de Yann-Arthus Bertrand diffusé mardi dernier qu'il peut encore être visualisé en VOD sur le site de France 2. Pour le 8ème épisode de la série "Vu du ciel", le photographe Yann-Arthus Bertrand présente depuis Madagascar des sujets autour des forêts du monde : de Madagascar, en passant par le Brésil, le Cameroun ou encore le Mexique, on découvre des actions menées pour la préservation des forêts et de la biodiversité. En effet, si Madagascar ou l'île rouge est un formidable patrimoine de biodiversité (80% des espèces y sont endémiques), elle a subi une déforestation massive détruisant ou menaçant d'extinction bon nombre d'espèces. Un reportage intéressant sur des solutions mises en place pour la sauvegarde de ces forêts et le développement de nouvelles activités pour les populations locales. On y voit d'ailleurs l'atelier de fabrication des huiles essentielles Bio'Mada créé avec l'aide de l'association L'Homme et l'Environnement.

En savoir plus :

mercredi 10 décembre 2008

Carton pour la Terre : Tetra Pak s'engage aux côtés du WWF

Campagne Carton pour la Terre de Tetra Pak et du WWFJus d'orange bio - Vitamont - 20 cl en brique alimentaire L'entreprise suédoise Tetra Pak, inventeur de la célèbre Tetra Brik et leader actuel sur le marché des emballages en carton pour produits alimentaires, est partenaire du WWF depuis 2005 dans l'objectif de diminuer son impact sur l'environnement. Tetra Pak a mis l'accent sur 5 points pour réduire son empreinte écologique : passer à 100% d'électricité verte d'ici 2009 pour réduire ses émissions de CO2, 40% des cartons utilisés proviendront de forêts certifiées FSC en 2009, label Ecograph garantissant la récupération et le recyclage des déchets issus de l'impression des emballages et certification ISO 14001 (management environnemental) depuis 1997, sensibilisation au tri des emballages et amélioration des filières de recyclage des briques alimentaires.

C'est dans le cadre de ce partenariat que Tetra Pak a lancé le site Carton pour la Terre où la société explique les actions qu'elle mène dans l'idée de limiter son impact sur l'environnement. On y trouve des explications sur les activités de l'entreprise, notamment sur les modes de production des briques alimentaires (principalement employées pour le conditionnement du lait et de jus de fruits), Mouliné légumes verts bio en briquemais aussi des articles sur les campagnes du WWF et comment se situe Tetra Pak par rapport aux enjeux environnementaux. Début 2008, Tetra Pak a fait réaliser une analyse sur le cycle de vie de ses emballages. Il est ressorti de cette étude que les briques alimentaires seraient les emballages avec l'empreinte écologique la plus faible (comparé aux bouteilles en verre ou en plastique). Les briques alimentaires sont en effet fabriquées à partir de carton (à 73%), une ressource naturelle, recyclable et renouvelable et consommeraient beaucoup moins de CO2 pour leur production et leur transport. Tout de même, il faut noter que les briques contiennent également 20 à 23% de polyéthylène (dérivé du pétrole) et 5% d'aluminium, ce qui peut d'ailleurs rendre difficile leur recyclage (du fait qu'il est nécessaire de séparer les matériaux pour pouvoir les recycler). Des recherches en vue de remplacer ces matières par d'autres plus écologiques seraient bienvenues pour renforcer encore la démarche de Tetra Pak. Une étude comparative et indépendante de tous les types d'emballages alimentaires existants serait aussi fort intéressante.

Carton pour la Terre, campagne de Tetra Pak en partenariat avec le WWF

Biosoy Choc' mini - Soy - 3x20 cl en briqueAvec le WWF, la société vient également de lancer une campagne afin de sensibiliser les collectivités locales à propos de la collecte et du tri des emballages. L'expérience débute en partenariat avec la ville de Nantes, puis devrait être renouvelée dans d'autres collectivités (Marseille, Grenoble, Toulouse...). En somme, des initiatives allant dans le bon sens bien que des efforts restent à faire pour véritablement diminuer notre impact sur la planète. Et cela commence par la réduction des emballages superficiels encore bien trop nombreux !




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