jeudi 28 octobre 2010

Le Bisphénol A pénétrerait l’organisme par la peau

Revue de presse - publié le 28/10/2010 par l'INRA

Les chercheurs de l’unité Xénobiotiques de l’INRA de Toulouse montrent pour la première fois par des tests ex vivo que le Bisphénol A (BPA), perturbateur endocrinien qui fait débat par sa présence dans certains emballages, peut pénétrer l’organisme humain par la peau. Ces travaux complètent une première étude qui avait révélé des taux importants de BPA dans l’organisme des personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de cartes de crédit.


Le Bisphénol A (BPA) est un composant largement utilisé dans la fabrication industrielle des récipients en plastique de type polycarbonate, tels certains biberons. On le retrouve également dans les résines des revêtements intérieurs de boîtes de conserve pour aliments ou canettes de boissons. Or le BPA peut migrer de ces plastiques et résines vers l’aliment contenu, spontanément à très faibles doses et surtout si ce dernier est chaud. On le retrouve dans les urines, le sang et le liquide amniotique d’une grande majorité de la population européenne...

Lire la suite de l'article sur le site de l'INRA

mercredi 15 septembre 2010

Carnet de voyage à Madagascar

Nous en parlions depuis longtemps, il est enfin en ligne notre blog sur Madagascar ! Intitulé Voyage en terre malgache, ce site est consacré à la découverte de ce magnifique pays, paradis de la biodiversité, que l'on surnomme "l'île rouge", à ses habitants et leur culture, à sa faune et sa flore uniques au monde...


Pour l'instant, vous trouverez sur le site le récit d'un voyage effectué en 2008 lors duquel nous avons parcouru la mythique RN7, route traversant l'île de la capitale Antananarivo à Tuléar sur la côte Sud-Ouest. Très naturaliste, ce voyage a été l'occasion de visiter des lieux tous plus beaux les uns que les autres, de découvrir une culture très différente de la notre et des milieux naturels très variés, de rencontrer quelques animaux emblématiques de l'île tels que les lémuriens et caméléons ! C'est ce que nous avons voulu partager sur notre blog avec des articles détaillés et de nombreuses photos.


Le site sera complété régulièrement par de nouveaux articles au gré de nos excursions en terre malgache puisque désormais nous y vivons. Nous partagerons également des bons plans qui intéresseront ceux qui souhaitent se rendre à Madagascar pour le temps d'un voyage ou plus longtemps. Je vous invite donc à venir visiter Voyage en terre malgache et surtout n'hésitez pas à laisser des commentaires sur le site ou à poser des questions.

Mandra-pihaona ! (A bientôt ! en malgache)

L'adresse du site : http://www.mada-voyage-nature.com


Notre voyage de 2008 le long de la RN7 nous a permis d'avoir un (petit) aperçu des paysages des Hautes-Terres et du Sud-Ouest de Madagascar. Arrivés à Antananarivo, nous avons tout d'abord fait escale dans les villes d'Antsirabe et Ambositra. Puis nous avons passé notre première nuit en forêt à la réserve d'Ialatsara avant de visiter le parc national de Ranomafana. Nous avons ensuite poursuivi notre voyage par des randonnées dans les massifs de l'Andringitra et de l'Isalo, pour terminer à Ifaty-Mangily après une courte étape à Tuléar.

mercredi 19 mai 2010

Projection-rencontre "Baobabs, entre ciel et terre"

Le film « Baobabs entre ciel et terre. Quand les satellites observent Adansonia grandidieri » produit par le CIRAD sous la direction scientifique de Cyrille Cornu et Pascal Danthu, vient de recevoir le Trophée d'argent au festival CinéSciences de La Réunion qui se déroulait du 14 au 20 avril 2010. Une projection-rencontre est prévue vendredi 21 mai, à Montpellier (salle Rabelais), en présence de Cyrille Cornu, à l'occasion de la Fête de la Biodiversité.

Le film documentaire sur ces
« géants de Madagascar » montre comment l'utilisation d'images satellites permet de localiser les baobabs et de mieux les connaître aux fins de mieux les protéger.

Les baobabs malgaches constituent en effet un patrimoine biologique unique au monde. Sur les huit espèces connues au monde, sept sont présentes sur l’île et six y sont endémiques. Par leur taille impressionnante et leurs formes originales, les baobabs sont des arbres exceptionnels. Véritables symboles de la forêt tropicale sèche, ils inspirent le respect et font l'objet de nombreux rites traditionnels. Ils sont toutefois menacés par la déforestation et les changements climatiques. Pour les scientifiques chargés d'en assurer la conservation et la gestion durable, mieux connaître les espaces où ils vivent et leur environnement est devenu une priorité.


Actuellement les satellites d'observation proposent des images à très haute résolution spatiale; ces photographies prises du ciel ont une précision inférieure au mètre. Les chercheurs du Cirad ont alors constaté qu'il était possible de repérer des baobabs sur ce type d'images et ont émis l'hypothèse que
« les baobabs de grandes tailles sont identifiables sur des images à très haute résolution spatiale ».

Pour le vérifier, une expédition est organisée en mai 2009, dans le Sud-Ouest de Madagascar. Le film présente la démarche d'expérimentation des scientifiques sur le terrain en intégrant une dimension graphique de l'information scientifique. Il relate également l'expédition et les découvertes réalisées pendant la mission, entre-autres : la localisation précise de populations, pour certaines inconnues, d'Adansonia grandidieri (baobabs de 30 mètres de hauteur et dont la couronne peut mesurer jusqu'à 20 mètres de diamètre), une meilleure connaissance des espaces occupés par l'espèce, de son habitat et des menaces qui pèsent sur elle, sans oublier la découverte du plus gros baobab de Madagascar (23,90 mètres de circonférence) !

Fête de la Biodiversité :
Projection-rencontre vendredi 21 mai 2010 à 20h30,
au Centre Rabelais, 28 bd Sarrail, Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier
Voir le programme


Le film "Baobabs, entre ciel et terre" en DVD :
Le DVD du film doit sortir dans les jours qui viennent, mais vous pouvez d'ores et déjà le commander en vous adressant au CIRAD.
Bon de commande à télécharger


A vendredi pour ceux qui seront présents à la projection !

mardi 27 avril 2010

Voyages écotouristiques...

Cela fait un petit moment que je voulais vous présenter le nouveau magazine pour lequel je travaille, mais n'avais pas encore réussi à trouver le temps. Et oui à peine je viens de commencer que je suis déjà débordée ! Je travaille en réalité pour plusieurs medias (et j'ai plusieurs casquettes puisque je suis à la fois rédactrice, webmaster et maquettiste) : ECOtourisme magazine et TER durable. Ces deux magazines en ligne sont spécialisés dans l'information du tourisme durable, éthique, solidaire, responsable, écovolontariat… Le premier s'adresse au grand public alors que le deuxième est dédié aux professionnels du tourisme durable.

ECOtourisme magazine, portail d'informations et annuaire des prestataires du tourisme durable pour le grand public

ECOtourisme magazine
a été créé en 2004 par Sophie Vermande qui est aujourd'hui encore la directrice de publication et était diffusé en version papier jusqu’en 2007. Il n'existe désormais plus qu’en version web : http://www.ecotourisme-magazine.com. Vous trouverez sur ce site grand public très complet et riche en contenu éditorial des actualités, reportages, portraits, agenda, vidéos, revues de presse, etc. Depuis mon arrivée, on a également lancé une nouveauté sur le site : un annuaire des prestataires du tourisme durable pour aider les visiteurs à trouver les bonnes adresses hébergements, restaurants, loisirs, voyagistes... Pour l'instant le carnet d'adresses ne concerne que la France mais devrait s’étendre prochainement aux pays étrangers.


L'annuaire des prestataires de l'écotourisme

Le magazine TER durable http://www.terdurable.com est lui consacré à l'information pour les professionnels du tourisme responsable. Vous y trouverez actualités, offres d'emploi, appels à projets, témoignages et bonnes idées pour s'engager dans une démarche de développement durable. Le site de TER est le complément d’une lettre d'informations trimestrielle au format papier qui propose des enquêtes et reportages plus poussés.

TER durable, magazine d'informations du tourisme durable pour les professionnels

Je vous invite à découvrir ces deux magazines en ligne et n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et idées d'amélioration !


ECOtourisme magazine :
www.ecotourisme-magazine.com


TER durable : www.terdurable.com

mercredi 24 février 2010

Expo Ma terre première à la Cité des sciences

D'octobre 2009 à juin 2010, la Cité des sciences et de l'industrie à la Villette propose une très intéressante exposition intitulée "Ma terre première, pour construire demain". La terre, matière première inépuisable et utilisée depuis toujours, offre des possibilités immenses en construction écologique. De tous temps, elle a été employée de par le monde pour bâtir maisons ou abris. Mais avec l'invention du ciment et du béton au début du XIXème siècle, son usage s'est peu à peu perdu en Occident. Aujourd'hui, alors que l'on doit faire face à de nombreux défis environnementaux, on s'intéresse à nouveau à la construction en terre, le béton très polluant étant de plus en plus contesté.

De l'argile aux cailloux, la terre dans tous ses états

Dans une deuxième partie, on découvre les techniques de construction existantes en terre crue et la recherche actuelle pour les améliorer et les adapter au monde moderne. Quatre techniques sont présentées : l'adobe (empilement de briques de terre crue), la bauge (empilement de mottes d'un mélange de terre, eau et fibres végétales), le pisé (tassement de terre dans des coffrages) et le torchis (remplissage en terre d'une ossature bois comme pour les maisons à colombages). A chacune de ces techniques sont associées des réalisations célèbres du monde entier tels les impressionnants immeubles en terre de la ville de Shibam au Yémen debout depuis plus de 500 ans (inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco).

Constructions de par le monde en terre crue

Espérons que le regain d'intérêt actuel pour la construction en terre ne soit pas qu'une mode mais une véritable alternative au béton. Non seulement la terre crue est beaucoup plus écologique mais elle est aussi plus économique (pas de transport ni de transformations nécessaires). La fabrication du ciment (utilisé comme liant dans le béton) consomme énormément d'énergie notamment pour chauffer à très haute température les calcaires et argiles (d'où l'émission importante de CO2).

Une expo (éco-conçue) à ne pas manquer ! De nombreux évènements sont également prévus en parallèle : ateliers, conférences, salons, expos complémentaires,... (programme sur le site dédié).

En savoir plus :

lundi 25 janvier 2010

Les maisons écologiques Superadobe de Nader Khalili

Semblant sorties de terre, les maisons Superadobe sont un exemple de constructions écologiques, simples et peu coûteuses. En les voyant, on peut se demander s'il ne s'agit pas d'habitations extraterrestres… Justement lorsque l'architecte irano-américain Nader Khalili imagine ces maisons dans les années 80, il est contacté par la Nasa qui en prévision de futures expéditions sur la Lune et sur Mars recherche des techniques de construction utilisant des matériaux disponibles sur place. Baptisée "Super Adobe", la technique n'a pour l'instant été mise en œuvre que sur Terre.

L'idée de Nader Khalili était de proposer des habitations anti-sismiques pouvant être construites à partir de terre ou de sable, très rapidement et sans compétences particulières. La technique consiste à remplir des sacs avec la terre environnante à la construction et à les empiler pour former les murs et toits de la structure. Celle-ci est ensuite recouverte d'un enduit ou d'une bâche imperméabilisante pour assurer l'étanchéité. Le procédé laisse une grande liberté quant à la forme du bâtiment. En 1991, Nader Khalili fonde en Californie le Cal-Earth Institute où il expérimente ce nouveau type d'habitat. Avec l'aide de bénévoles, il construit notamment un village d'éco-dômes (petites maisons) ainsi qu'une habitation plus spacieuse, Earth-One, au confort occidental.



En 2001, les maisons Superadobe ont également intéressé les Nations-Unies qui y ont vu un moyen de construire dans l'urgence des abris pour l'accueil de réfugiés. Toutefois si Nader Khalili aime l'idée que ses constructions viennent de la terre et sont vouées à y retourner en fin de vie, ce n'est pas tout à fait le cas puisque les sacs utilisés sont généralement en matières plastiques et donc non biodégradables. La technique Superadobe reste néanmoins un moyen de construire soi-même une maison à faible coût qui sera d'autant plus écologique si l'on emploie des matériaux naturels telle que la toile de jute comme cela a été expérimenté sur divers chantiers de par le monde.



En savoir plus :




ecologie